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13 quelle est l’attitude qu’il faut avoir pour lire le TAROT

Quelle est l’attitude qu’il faut avoir pour lire le TAROT à quelqu’un pour être le plus effectif possible. Il faut disparaître soi, laisser de côté le souci de bien faire, que l’on sait le faire. On a tous les droits d’aller à la recherche d’une solution avec la personne, mais on n’est pas obligé de montrer qu’on le fait très bien. On n’est pas obligé de savoir ni de trouver la réponse, mais on part à la recherche d’une réponse. C’est comme en philosophie, on n’est pas obligé de savoir c’est la recherche de la sagesse. On ne doit pas lire en terme de gourou. Le gourou a une vérité inamovible, il fait passer une vérité, mais le lecteur de TAROT est humble, il ne sait pas, il peut ne pas savoir. Tu peux te tromper et partir sur une interprétation qui n’était pas la bonne. Cela ne signifie pas que notre TAROT soit mauvais, cela signifie que l’on a suivi une piste qui n’était pas la bonne. C’est la première chose à prendre en considération. La plus grande partie des gens qui lisent le TAROT ont ce défaut : ils veulent te dire qu’ils savent. En réalité on part à la recherche.

Il faut s’aider de la personne qui consulte, on doit lui poser des questions sur sa famille, si elle est la première ou la troisième enfant etc.. On a le droit de poser ces questions car c’est ce que fait un médecin. Il te dit « où est-ce que vous ressentez la douleur, est-ce que vous mangez ou pas ». Pourquoi nous nous ne ferions pas des questions si on a une activité thérapeutique. Il faut voir comment la personne se sent.

L’autre chose c’est perdre tout intérêt personnel. C’est difficile car la plus grande partie de la journée, selon ce que je connais des êtres humains, nous sommes préoccupés de nous-mêmes et au moment de lire le TAROT le lecteur ne doit pas se préoccuper de lui-même, il doit s’occuper de l’autre, être à l’écoute de l’autre. Avoir mal aux dents et oublier que l’on a mal aux dents. Quand on commence à lire le TAROT on laisse sa maladie de côté et on se préoccupe de l’autre. On peut avoir un problème plus grave que le problème de l’autre, on peut avoir le même problème que l’autre et à ce moment là ce que tu diras à la personne tu te le diras à toi-même. C’est tout un art très complexe où on n’est obligé à rien.

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